Une étude de grande ampleur publiée le 7 décembre 2016 confirme que les perturbateurs endocriniens sont présents chez TOUTES les femmes enceintes.
Les mobilisations de la population sont trop peu nombreuses, les choix consommateurs de la population refusant la grande distribution conventionnelle sont trop peu nombreux, une majorité de la population ignore encore les enjeux pour la génération future, elle ignore aussi que sa santé est mise en péril et donc sa vie en santé et longue à chaque ingestion.
Il faut mobiliser et informer les citoyens en masse.
Partagez ce texte et le résultat de cette étude. Informez vos proches. Changez vos modes de consommation pour faire pression sur les lobbies alimentaires. Changez pour vous protéger. Changez pour les enfants d’aujourd’hui et de demain.
ARTICLE journal de l’environnement.net:
On s’en doutait un peu, l’agence Santé Publique France le confirme: les polluants organiques, tels que phtalates, pesticides et bisphénol A, sont présents chez quasiment toutes les femmes enceintes. Publiés mercredi 7 décembre, ces travaux constituent la première étude de cette ampleur en France.
Bisphénol A, phtalates, insecticides de la famille des pyréthrinoïdes, dioxines, furanes, PCB, retardateurs de flamme, composés perfluorés : tous «sont mesurés à des niveaux de concentrations quantifiables chez près de la totalité des femmes enceintes», constate Santé Publique France au terme d’une étude publiée mercredi.
Mené dans le cadre d’un programme national de biosurveillance prévu par la loi «Grenelle 2»[i], cette étude constitue le premier tome d’un volet périnatal qui s’appuie sur 4.145 femmes enceintes ayant accouché en 2011, incluses dans la cohorte française Elfe. Après ce premier tome consacré aux polluants organiques, le deuxième aura trait aux métaux et aux métalloïdes, le troisième aux conclusions générales et perspectives.
Phtalates et pesticides omniprésents
Du côté des phtalates, 99,6% des femmes présentaient des niveaux quantifiables pour au moins l’un d’entre eux. C’est le DEP, utilisé dans les cosmétiques et les produits d’hygiène, qui est le plus présent, avec un niveau urinaire moyen de 35,4 µg/L.
Les pesticides sont retrouvés chez 100% des femmes, avec une surimprégnation pour les pyréthrinoïdes (1,18 µg/L en moyenne), déjà observée lors d’études menées en France. Quant aux PCB, dioxines et furanes, au moins une substance est retrouvée chez toutes les femmes.
Pour le bisphénol A, les résultats montrent un dépassement de la limite de quantification dans 70% des cas, avec un taux urinaire moyen de 0,69 microgramme/litre (µg/L). Un chiffre «inférieur à celui mesuré dans les précédentes études réalisées en France et l’étranger», ce qui pourrait être lié à la substitution par d’autres substances, dont les bisphénols S ou F, explique Santé publique France.
Au-delà des molécules analysées individuellement, Générations futures s’inquiète de l’absence d’évaluation de l’effet cocktail lors de la mise sur le marché de ces molécules. L’association appelle «à mettre enfin en place une évaluation stricte et poussée de cet effet cocktail et de ces molécules, à laquelle nous sommes exposés tout au long de la vie et qui exposent a des moments clés les personnes (tout particulièrement les plus vulnérables, comme les femmes enceinte et les fœtus) à des polluants dont les conséquences pour la santé sont avérés».
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